OPERA NATIONAL DE PARIS PRÉSENTE : RUSALKANée des eaux froides d’un lac, l’ondine Rusalka aspire à devenir une femme par amour pour un prince dont elle s’est éprise. La sorcière qui accepte de l’aider la met en garde. Sa transformation se paiera au prix fort : non seulement elle devra renoncer à sa voix, mais un échec amoureux entraînerait sa damnation éternelle.Conte lyrique inspiré en partie de La Petite Sirène d’Andersen, l’avant-dernier opéra d’Antonín Dvorák, créé à Prague en 1901, déploie une musique envoûtante, à l’orchestration aussi scintillante que la lune argentée qui fait miroiter les ondes.Se glissant dans cet univers organique et poétique, Robert Carsen conçoit une mise en scène d’une grande inventivité visuelle : par un jeu de symétries et de dédoublements, il évoque autant les reflets dans l’eau que le miroir du rêve, révélant l’impasse d’une transgression contre-nature.